|
Concerts d’Été
CREDO en Mi Mineur RV 59 1d’Antonio VIVALDI
REQUIEM en Ut mineur d’Antonio SALIERI Deux compositeurs au même prénom, tout deux, nés en Italie, et morts à Vienne.
En musique, presque tout marche par sept :Sept notes, sept dièses, sept bémols (forcément), sept clefs, sept figures de notes...
Sept, chiffre magique : les sept merveilles du monde, les sept nains, les sept péchés capitaux, le septième ciel, le sept de carreau au nain jaune ...
Alors comptez bien les lettres des prénoms et noms de nos deux compositeurs ! Antonio Vivaldi :
Fils de musicien, initié très jeune au violon mais destiné à l’état ecclésiastique, ordonné prêtre en 1703 alors qu’il était maître de violon, Vivaldi renonça à dire la messe en 1706 pour se consacrer exclusivement à la musique.
Celui que l’on considère comme le « père » du concerto de soliste (il en a écrit
507) fut aussi un champion de l’opéra : il en a revendiqué quatre-vingt-quatorze dont hélas moins de vingt ont été conservés.
Vingt-deux cantates et une cinquantaine d’œuvres de musique religieuse de
types différents constituent le répertoire sacré du « prêtre roux », dont fait partie le credo en mi mineur RV 507, qui est une mise en musique du symbole de Nicée.
Vivaldi meut à Vienne en 1741. Antonio Salieri :
Compositeur de la Cour, directeur de l’Opéra de Vienne, puis Kapellmeister de l’Empereur Joseph Il, Antonio Salieri a été un des compositeurs les plus prolifiques de son temps.
On lui doit une cinquantaine d’opéras, plusieurs oratorios et cantates, six
messes et bon nombre d’œuvres pour orchestre ou de musique de chambre.
On prétend qu’il a intrigué auprès de l’Empereur pour éliminer le dangereux rival qu’était Mozart. Cette légende a longtemps perduré, le théâtre et le cinéma (Amadeus de Milos Forman) y ont largement contribué ; mais bien sûr, tout est faux. Cet ami de Haydn et maître de Schubert est plutôt décrit comme un être bon et généreux.
Son requiem en ut mineur, écrit en 1804, était destiné à être entendu à ses
propres funérailles. Ce fut chose faite vingt et un ans plus tard puisque ’Salieri meurt en 1825 à ... Vienne !
|